La marquise Mathématicienne; Émilie du Châtelet et les 'Principia mathematica' de Newton
Summary
Au XVIIe siècle, Isaac Newton a constitué la ‘théorie de l’attraction universelle’ qui impliquait l’existence d’un rapport entre une pomme qui tombe sur terre, la Lune qui tourne autour de la Terre, et la Terre qui entoure le Soleil. Newton a exposé ces observations dans les ‘Philosophiae naturalis principia mathematica’ (1687). La première traduction française de cet ouvrage a paru en 1756. Elle fut réalisée par Émilie du Châtelet, la maîtresse de Voltaire, qui était également un fervent de Newton. C’est cet ouvrage qui fait l’objet de ce mémoire. Nous essayerons de déterminer quelle était la stratégie de traduction d’Émilie du Châtelet et si celle-ci a eu des motifs spécifiques pour maintenir cette stratégie. Ensuite, nous nous concentrerons sur le commentaire qu’Émilie du Châtelet a ajouté à la traduction. Nous essayerons de déterminer si la manière dont Émilie du Châtelet a réalisé le commentaire correspond aux motifs spécifiques qu'elle a eus quant à la traduction des 'Principia mathematica'.