dc.description.abstract | Aujourd’hui, dans un monde où l’Union Européenne ne cesse de s’élargir, où les frontières entre les pays s’effacent, où les voyages, les migrations et les échanges sont quotidiens, les individus sont constamment confrontés à des situations interculturelles. Par la suite, les langues et les cultures se rencontrent, s’opposent, se mélangent, ce qui devient souvent source d’incompréhension, d’intolérance, de conflit. Les débats européens contemporains sur l’identité, l’immigration et la cohésion sociale mettent l’accent sur le maintien de la diversité linguistique et culturelle, sur le dialogue entre les nations différentes, sur la mobilité (universitaire), pour arriver à un respect et une compréhension mutuelle entre les sociétés. C’est dans ce cadre que nous voyons émerger des pôles universitaires, des réseaux de recherche, des organisations bilatérales telles que l’Université Franco-Allemande et le Réseau Franco-Néerlandais de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, institutions qui sont censées jouer un rôle de médiateur interculturel.
Dans ce travail de recherche, nous présenterons une étude de cas réalisée au sein d'une telle organisation bilatérale, à savoir le Réseau Franco-Néerlandais de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche / Frans-Nederlandse Academie voor Hoger Onderwijs en Onderzoek, pour répondre à la question de savoir comment une organisation franco-néerlandaise met en œuvre une opération de médiation interculturelle pour faciliter la coopération internationale et l’échange entre la France et les Pays-Bas au niveau de l’enseignement supérieur et de la recherche. | |